Rochefort n’a pas attendu la loi de 2009 sur la limitation des herbicides. Sur ses 200 kilomètres de voirie, les produits phytosanitaires sont très tôt remplacés par un désherbage mécanique ou thermique (eau chaude). Les « mauvaises herbes » ne sont plus supprimées mais contrôlées, tondues ou débroussaillées.
Depuis 2015, Rochefort est signataire de la charte Terre Saine. Dispositif d’abord régional puis maintenant national il engage les collectivités à réduire l’usage de produits phytosanitaires jusqu’à leur abandon pur et simple. Le document les engage aussi à faire connaître leur démarche auprès des riverains.
C’est officiel depuis le 12 janvier dernier : le label « Ville Fleurie » de Rochefort est de nouveau orné de 3 fleurs.
Cette distinction gratifie bien sûr le travail des services Espaces Verts et Propreté de la Ville mais, désormais, il récompense également une stratégie qui combine l’amélioration du cadre de vie, l’attractivité, le lien social et l’écologie.
Si le choix du type de fleurs et de plantes reste important, le Conseil national des Villes et Villages Fleuris examine aussi leur origine et leur nature.
Les plantes indigènes sont plébiscitées tout comme celles qui sont peu gourmandes en eau.
La localisation des massifs est aussi regardée à la loupe car ils peuvent, en centre-ville, contribuer à la baisse des températures et concourir à la lutte contre le réchauffement climatique.