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Plaque de l'église Saint-Louis

plaque dans son environnement
plaque


Adresse

Rue Audry de Puyravault, à l'angle de la rue Pierre Loti.

Présentation

Date de la pose

1983

Origine de la pose

Mise en valeur du patrimoine rochefortais par la municipalité.

Dimensions

40 cm X 35 cm

Matériaux

Plexiglas, lettres noires.


Inscription (texte complet)

EGLISE SAINT-LOUIS

Ancienne chapelle du couvent des Capucins (1672).
Clocher de style Renaissance (1768).
Vendue comme bien national en 1790, l'Eglise fut rebâtie en 1835
dans sa forme actuelle.
Tombeau de Michel BEGON, Intendant de Rochefort, mort en 1710.
Il donna son nom au Bégonia, ramené d'Amérique sur sa demande.
Sa fille, mère de l'Amiral de la Gallissonnière, y est également
inhumée.

Autres commentaires

En 1669, COLBERT du TERRON fait venir l'ordre des Capucins, religieux de l'ordre de Saint-François d'Assise, à Rochefort. Louis XIV leur concède le terrain compris entre les rues Audry de Puyravault, Pierre Loti, Victor Hugo et Thiers, sur lequel le couvent et une chapelle sont construits.
Après la désaffection de l'église Saint-Louis, tenue par les lazaristes et située rue Toufaire (voir Tour des signaux), la chapelle devint la nouvelle paroisse Saint-Louis en 1791. Mais ce n'est qu'en 1838, qu'elle en aura le statut officiel.
Elle est reconstruite en 1836, par l'architecte Felix GARDE, dans un style néo-classique, avec un plan de type basilique, comprenant plusieurs chapelles latérales.
Dans un vaste caveau, situé sous la chapelle des marins, 28 personnes sont inhumées, dont Michel BÉGON et sa fille Catherine. A la Révolution (1794), les sépultures sont profanées. Les restes de BÉGON et de sa fille sont regroupés dans des cercueils provisoires, puis placés en 1835, dans des cercueils de plomb.
Catherine BÉGON est la mère de Roland Michel BARRIN, marquis de la Galissonnière.
Michel BÉGON est un fervent collectionneur de plantes. En 1689, il envoie le moine botaniste, Charles PLUMIER aux Antilles, afin d'en étudier la flore tropicale. C'est à Saint-Domingue que Plumier découvre une espèce, qu'il baptise Bégonia, à son retour en 1690, en l'honneur de la femme de son bienfaiteur.

Sources

  • Cotes archives
    • 190 W 22M MAS - bon de livraison du 13 juin 1983, de l'établissement Charbonnier d'Aytré à la municipalité de Rochefort.
    • 2C 285 - Michel ALLARY - « Mémoire des rues de Rochefort » , p 31/33.

 

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