Pas de photos des plaques, celles-ci n’ayant pas été retrouvées.
Hommage de la municipalité au Docteur DIÉRAS, résistant.
Non connues
Non connus
Plaque A Dispensaire Docteur Diéras |
Plaque B Dispensaire Docteur Diéras |
Le Docteur René DIÉRAS est médecin-chef du dispensaire anti-tuberculeux de Rochefort en 1939. Entré très tôt en résistance, il est nommé en 1943, adjoint au responsable militaire de la région Rochefort-Marennes. Il remplace Maître BIGNON, en 1943, quand ce dernier est arrêté. En avril 1944, il se cache dans la région de Tonnay-Boutonne, puis de Burie. En juin 1944, il crée une infirmerie clandestine en relation avec le Docteur PUJOS. Il est alors nommé médecin-chef pour la zone sud-est du département (maquis Jean BERNARD). Il est fusillé par les Allemands à Château-Gaillard, près de St Hilaire, puis brûlé. 14 FFI seront également fusillés. Il est enterré en 1949 à Guichen, Ille et Vilaine, d'où il était originaire.
Le conseil municipal du 23 février 1948 a validé une facture de 2850 francs pour une plaque réalisée en 1945 par M. GABET. Cette facture, datée de 1945, n'avait été présentée à la municipalité qu'en 1948. Une délibération du conseil municipal étant, de ce fait, nécessaire pour prendre en charge la facture.
Le Démocrate (journal qui remplace les Tablettes des Deux Charentes à la Libération) reproduit la plaque et décrit la cérémonie qui accompagne son inauguration, en 1945. Elle a lieu en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, des associations patriotiques de Rochefort, de Madame DIÉRAS et ses enfants, du lieutenant BIGNON. Aviateurs et marins présentent les armes lorsque M. GABORIT, maire, découvre la plaque. M. COMBES, Inspecteur de la santé retrace sa carrière médicale et M. GABORIT parle de son parcours dans la Résistance.
D'après Michel ALLARY, un nouveau dispensaire municipal « Docteur Diéras » ouvre ses portes en 1958, rue Peltier. Une plaque est également posée (le texte est proche de la première) lors de l'inauguration.
Cet établissement accueille actuellement deux structures dépendant du CHU de La Rochelle. Le personnel interrogé n'a pas eu connaissance de la présence d'une plaque commémorative.
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