Dans une ville, le marché, le bruit de la place, les parcs, la cloche de l'église, les rues, la cour d'une école produisent une signature sonore caractéristique que l'on ne peut retrouver ailleurs. L'espace public « sonne ». Qu'il soit désert ou animé, secret ou exposé, il donne à entendre des sons épars ou mélangés, continus ou discontinus, proches ou lointains, qui déterminent l’identité sonore de la ville. L'exposition "Ecoutez la ville", vous embarque dans des lieux que vous entendez chaque jour sans les écouter, et dans certains que vous connaissez peu ou pas.
Napoléon 1er et Joséphine y ont séjourné en 1808. Romance au son d’un piano Pleyel, du grincement du parquet et des rumeurs en fond.
« Dancer in the dark ». Métal en fusion à chaud et à la chaîne.
L’esprit des lieux, les pages ivres se tournent au rythme des craquements du parquet.
A propos de l’Eden, mémoire d’un autre temps avant son effacement.
Figé dans le temps. L’eau est du côté des métamorphoses incessantes, du changement constant créé par le temps qui s’écoule.
« Rien ne se perd, l’eau revient tout le temps ». Gérôme Truc, sociologue
Principe de variations avec l’orchestre de la presse à cylindre Heidelberg modèle SBG
Eau, bulles, vapeurs et claquettes. La valse des peignoirs pour un temps de détente.
Petit duc pour grande nuit du mois d’août, à 4h du matin non loin de la Statue de Pierre Loti.
Un jour d’été, 37°C à l’intérieur. Aérer. Quand le toit mécanique de la serre s’ouvre et se referme sur la culture aquatique de la spiruline.