Recueilli par la communauté aborigène des Wanthaalas, il vit pendant dix-sept ans complètement intégré à ce groupe, jusqu’à ce que l’équipage d’un navire anglais le « sauve » de force en 1875 pour le ramener en France. De retour auprès de sa famille, il obtient un poste de gardien de phare à Saint-Nazaire, puis d’ouvrier du port. Il se marie, mais n’a pas d’enfant et meurt en 1894, à l’âge de cinquante ans.
Romanesque tout autant que tragique, la vie de Narcisse Pelletier est représentative du regard porté au 19è siècle par les occidentaux sur les communautés autochtones, qualifiées de « sauvages ».
Initiée par l’historien Thomas Duranteau et richement illustrée par ses dessins et aquarelles, cette exposition soulève la question essentielle du respect entre cultures abondamment évoquée au musée Hèbre par ailleurs.