Plaque en hommage à Michel Bégon et à sa fille Catherine, Marquise de la Galissonnière

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Adresse

Église Saint-Louis, rue Audry de Puyravault.

Présentation

Date de la pose

17 novembre 1839

Origine de la pose

Inauguration de l'église Saint-Louis

Dimensions

120 cm X 58 cm (estimation)

Matériaux

Marbre noir, lettres blanches.

Inscription (texte complet)

ICI REPOSENT

MICHEL BEGON
INTENDANT DE LA MARINE À ROCHEFORT
NÉ EN 1638, DÉCÉDÉ EN 1710
NASCENTEM HANG URBEN LIGNEAM INVENIT
LAPIDEAM RELIQUIT

CATHERINE BEGON
MARQUISE DE LA GALLISSONNIÈRE
FILLE DE MICHEL BEGON
ET MÈRE DE L'AMIRAL DE LA GALLISSONNIÈRE
VAINQUEUR DES ANGLAIS À MAHON
DIGNE PAR SES VERTUS
D'UN TEL PÈRE ET D'UN TEL FILS

LEUR TOMBEAU FUT INDIGNEMENT VIOLÉ EN 1793
LEURS RESTES ONT ÉTÉ RECUEILLIS ET INHUMÉS
AVEC HONNEUR DANS CETTE CHAPELLE
PAR LES SOINS DU CONSEIL MUNICIPAL
DE ROCHEFORT EN 1839

Autres commentaires

En 2001, les membres de la société de géographie de Rochefort ont la possibilité d'explorer le caveau situé sous la chapelle Saint-Louis. Deux cercueils portent des plaques en métal jaune. Sur l'une des plaques, on peut lire l'inscription « Michel BEGON, décédé / le 14 mai 1710 » et sur l'autre « Catherine BEGON, femme / de M. Rolland Barrin / marquis de la Gallissonnière, décédée le 7 août 1708 ».

En 1835, sous la direction de Félix GARDE, commencent les travaux de construction de l'église, à l'emplacement de l'ancienne chapelle des capucins. Seul le clocher est conservé. Ce sont les ouvriers qui découvrent les restes des sépultures profanées.
D'après Jean-Théodore VIAUD et Elie-Jérôme FLEURY, la première cérémonie qui a lieu dans l'église reconstruite est destinée à remettre les restes de Michel BEGON et de sa fille dans des cercueils offerts par la ville.
A cette occasion, M. BONNET de LESCURE, Maire de la ville, fait un discours ...
Page 273, on peut lire : « une table de marbre portant l'inscription suivante fut placée sur l'un des piliers de la chapelle …. » . L'inscription citée en entier page 274 reproduit exactement celle que l'on peut lire actuellement.
L'épitaphe de Michel BEGON (en latin sur la plaque), « Il a trouvé la ville naissante en bois, il la laisse en pierre », traduit son action en faveur de l'embellissement de la ville.

Sources

Cotes archives
- 13C-12-Roccafortis N°28-septembre 2001 - p 335-338 - Alain DURAND – « Sépultures dans les églises Saint-Louis de Rochefort ».
- 2C 235 – Jean-Théodore VIAUD, Elie-Jérôme FLEURY- p 273-274 – « Histoire de la ville et du port -ROCHEFORT -1845 » . réédition 2003.

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